bières Abbaye d'Aulne 'Superbe'
Abbaye de Gembloux
Abbaye des Rocs
Abbaye Dieleghem
Abdij Steenbrugge
Aerts 1900 'étiquette noire'
Aerts 1900 'étiquette rouge'
Affligem capsule blanche
Affligem capsule rouge
Affligem triple
Agenoise
Alder
All Black
Ambiorix dubbel
Anglo Pils
Antiek
Arabier
Artevelde Grand cru
Aubel blonde
Aubel brune
Augustijn anno 1295
Augustijn grand cru
Aulne 10°
Aulne 8°
Aulne des Peres
Bacchus
Barbar
Bécasse Framboise lambic
Bécasse Gueuze lambic
Bécasse Kriek lambic
Bell pils
Belle-Vue Framboise lambic
Belle-Vue Gueuze lambic
Belle-Vue Kriek lambic
Belle-Vue Kriek lambic Primeur
Benedict
Bière d'Aubel
Bière du corsaire
Bière du Mont Saint Aubert
Blanche de Bruges
Blanche de Charleroi
Blanche de Thy
Blanche des neiges
Blanch-ke
Blondine
Bonne-espérance (abbaye de)
Bons voeux de la brasserie Dupont
Bornem dubbel
Bornem triple
Bos Keun
Bourgogne des Flandres
Brigand
Brug-Ale
Brugge Tripel
Brunehaut ambrée
Brunehaut blonde
Brunette
Bush beer
Callewaert extra stout
Campus
Cantillon Druiven lambic
Cantillon Gueuze lambic
Cantillon Kriek lambic
Cantillon lambic
Carolus
Caves
Caves Bruegel Kriek lambic.
Cezarken
Chapeau Fraise Lambic
Chapeau Mirabelle Lambic
Chapeau Peche Lambic
Charles Quint
Chimay étiquette blanche
Chimay étiquette bleue
Chimay étiquette rouge
Ciney blonde
Corsendonk Agnus
Corsendonk Pater
Cristal alken
Cuvée château des flandres
Cuvée de CINEY brune
Cuvée de CINEY spéciale
Cuvée de l'Ermitage
Cuvée de l'ermitage Christmas
Cuvée de Namur blonde
Cuvée de Namur brune
Cuvée du Spartacus
Cuvée St Amand
De koninck
De Neve gueuze lambic
De Neve kriek lambic
De troch tropical
Delirium Tremens
Dentergems
Deugniet
Dikke Mathile
Dikkenek
Double blonde
Double Enghien
Drie Fonteinen Framboise Lambic
Drie Fonteinen Gueuze Lambic
Duchesse de Bourgogne
Duivel's bier
Dulle Teve
Duvel rouge
Duvel verte
Echte kriek
Egmont
Elckerlijc
Ename double
Ename triple
Extra Pilsener
Eylenbosch Gueuze lambic
Eylenbosch Kriek lambic
Fakir
Faro extra
Felix Kriek
Felix oud bruin
Flandrien
Floreffe
Floreffe blonde
Floreffe double
Floreffe triple
Florisgaarden Fraise
Florisgaarden Ninkeberry
Frank Boon Franboise
Frank Boon geuze
Frank Boon Kriek
Frater Ambrosius
Fruit Defendu
Gala pils
Gapers bier ansold
Gauloise
Gentse tripel
Gildenbier
Ginder Ale
Girardin Gueuze 1882
Girardin Kriek 1882
Glühkriek
Godefroy
Gouden carolus
Grimbergen
Grimbergen Optimo Bruno
Grimbergen triple
Gulden Draak
Hanssens Gueuze Lambic
Hanssens Kriek Lambic
Hapkin
Helleketelbier
Het kapittel Abt
Het kapittel Pater
Het Kappitel Dubbel
Hoegaarden
Hoegaarden Grand cru
Hommelbier
Horse ale
Houten kop
Ichtegem's oud bruin
Jack-op
Jacobins Framboise
Judas
Julius
Jupiler
K 8
Kaly Pils
Kastaar
Kasteel bier
Kerelsbier
Kortrijk 800
Kriek Foudroyante
Krieken bier
Kwak
La Chouffe
La Divine
La Guillotine
La Vieille Bon Secours
La vieille Bon-Secours
Le pavé de l'ours
L'écume des jours
Leffe blonde
Leffe Brune
Leffe Radieuse
Leffe Triple
Leffe Vieille cuvée
Liefmans
Liefmans Frambozenbier
Liefmans Goudenband
Liefmans Kriekbier
Liefmans Odnar
Lilliput
Lindemans Cassis lambic
Lindemans Faro lambic
Lindemans Franboise
Lindemans Gueuze lambic
Lindemans Pêcheresse.
Livinus blonde
Livinus brune
Loburg
Loteling
Loteling Brune
Louwaege Stout
Lucifer
Mac Chouffe
Mac Ewans Schtoch
Maes Pils
Maredsous 10
Maredsous 6
Maredsous 8
Mechelschen Bruynen
Mechelschen Bruynen Ambrée
Milleneir
Moeder Overste
Moinette
Moinette II (brune)
Monseigneur
Montagnarde
Mort subite cassis lambic
Mort subite gueuze "fond"
Mort subite gueuze lambic
Mort subite kriek lambic
Mort subite pêche lambic
Namur Blanche
Napoléon
Ne Fliere Fluiter
Ne Janneman
Ne kasseistamper
Nounou
Oerbier nat en straf
Orval
Oud Beersel Gueuze Lambic
Oudenaards wit tarwebier
Palm Green
Palm Spéciale
Pandoer
Paranoia
Pater lieven
Pertotale Faro
Petrus Oud Bruin
Petrus Triple
Piedboeuf foncée
Piraat
Poiluchette
Poiluchette blonde (la)
Poiluchette brune (la)
Pony Stout
Postel
Primus
Queue de charrue
Queue de charrue blonde
Quintine
Régal Christmas
Reinaert
Réserve Marie de Hongrie
Ridder
Rochefort 10
Rochefort 6
Rochefort 8
Rodenbach
Rodenbach Alexander
Rodenbach grand cru
Rosé de Gambrinus
Rubens Gold
Rubens Rouge
Saint Arnoldus
Saint Benoît blonde
Saint Benoît brune
Saint Feuillien blonde
Saint Feuillien brune
Saint Idesbald
Saint Idesbald blonde
Saint Idesbald Triple
Saint Louis gueuze
Saint Louis kriek
Saint Louis pêche
Saison dupont
Saison 1900
Saison régal
Saison Silly
Satan Gold
Schavuit
Sezoens
Sherry Poesy
Sixtus "Abt" 12
Sixtus "Pater" 6
Sixtus "Prior" 8
Sloeber
Snoek
St Bernardus Pater 6
St Bernardus tripel
St Hermes
St Paul Spéciale
St Pierre Gueuze
St Sixtus "Abt"
St Sixtus "Extra"
St Sixtus "Special"
Steenbrugge double
Steenbrugge tripel
Steendonk
Stella Artois
Stella Artois Light
Stout Leroy
Straffe Hendrik
Streekbier bosbier
Stropken
Student
Sublim
Timmermans Cassis lambic
Timmermans Faro Lambic
Timmermans Framboise lambic
Timmermans Gueuze "Caveau"
Timmermans Gueuze lambic
Timmermans Pêche lambic
Titje
Toison d'or
Tongerlo 6
Tongerlo 8
Triple abbaye d'Aulne
Triple Moine
Triple Riva
Unic bier
Upper 19
Val Dieu Blonde
Val Dieu Brune
Val Dieu Triple
Van Malder Kriek Lambic
Vapeur cochonne
Vapeur des houillères
Vapeur rousse
Vedett
Verboden vrucht
Vichtenaar
Vieille Villers
Vieux Bruges framboise
Vieux Temps
Villers triple
Vlaamse bourgogne
Vondel
Watneys
Watou's wit bier
Westmalle Dubbel
Westmalle tripel
Wieze kriek
Witkap Pater dubbele Pater
Witkap Pater stimulo
Witkap Pater triple
Yersekes Mosselbier
Zatte Bie
el l3oul2inos.
Description :
Bon bah présentation de blog.
Ici ce que l'ont pourra retrouver ce sera.
Tofs de d'amis, famiglia, de divers délires j'en passe et des meilleures.
Son profil
l3oul2inos39 ans
Charleroi
Belgique
Charleroi
Belgique
Le dépaysement total hors des circuits traditionnels... Le lieu est, en effet, merveilleux : un site d'une superficie totale de 1.770 ha, dont 1.100 ha de prairies, forêts, de site sportifs et touristiques et 620 ha de plans d'eau. Les berges totalisent 60 km, l'équivalent exact de la côte belge, de La Panne à Knokke ! On peut donc parler à juste titre de "littoral wallon".
Le site appartient en totalité à la Région wallonne, qui en assure la gestion via une asbl où sont aussi représentées les communes de Namur et de Hainaut, les communes de Cerfontaine et de Froidchapelle, ainsi que le Ministère des Travaux publics, responsable des installations techniques.
La petite rivière de l'Eau d'Heure, qui déroule son cours de Cerfontaine à Marchienne, où elle se jette dans la Sambre, a donné son nom au complexe qui comprend en fait 2 barrages principaux et 3 pré-barrages; ces 5 ouvrages ont donné naissance à 5 lacs, les plus grands de Belgique, dotés chacun d'un aspect particulier, tour à tour baie, fjord ou lagune.
91 km de nouvelles routes sillonnent le site et la région avoisinante, ainsi que plusieurs kilmomètres de voirie et à usage d'exploitation forestière, afin de rétablir les liaisons entre les communes riveraines et permettre la gestion technique et touristique des lacs.
Les premières prospections en matière de barrages à ériger dans le bassin de la Sambre datent de 1960. Une réserve utile de 47 millions de m³ s'avérait en effet nécessaire pour soutenir le débit d'étiage de la Sambre, dans le souci de maintenir un minimum de 5 m³/seconde à Charleroi et réduire les effets de la pollution industrielle et urbaine, soutenir indirectement le débit d'étiage de la Meuse et, enfin, sauvegarder l'alimentation du canal Charleroi-Bruxelles.
Il faut en effet savoir que le canal de Charleroi est alimenté par pompage à partir de la Sambre et que sa modernisation devait nécessairement se traduire par un accroissement de sa consommation en eau, à résulter surtout de l'augmentation de capacité des écluses. Or, en certaines saisons sèches, le débit de la Sambre tombait parfois en-dessous de 2 m³/seconde.
Un débit aussi faible en zone urbaine fortement industrialisée engendre une hausse de la température de l'eau pouvant atteindre 30 ° et une altération de ses propriétés physico-chimiques telles que même l'usage industriel peut en être compromis.
Il s'imposait donc de compenser les prélèvements supplémentaires prévus pour le canal, et, mieux encore, de renforcer les prélèvements supplémentaires prévus pour le canal, la qualité de l'eau par dilution de la pollution.
A condition de déplacer la ligne de chemin de fer n° 132 qui encombrait la vallée, une seule possibilité pouvait être exploitée, sur l'Eau d'Heure entre Cerfontaine et Silenrieux; elle permettait une retenue maximale de 25 millions de m³, soit l'équivalent du réservoir de Vesdre à Eupen.
Les travaux commencèrent à l'automne 1972 et se terminèrent dans le courant de l'année 1978.
Afin d'éviter l'expropriation et la destruction d'une partie des villages de Cerfontaine et Silenrieux, la capacité du barrage de l'Eau d'Heure fut ramenée à 17,9 millions de m³.
La muraille, en enrochement compacté revêtu de bitume (qui assure l'étanchéité), d'une hauteur de 32,5 m pour une largueur de 70 m, crée un lac de 165 ha et d'une profondeur maximum de 20,50 m.
Mais où trouver les quelque 30 millions de mètres cubes restant à pourvoir ? Par l'érection d'un second barrage dans une vallée latérale baignée par la Plate-Taille. Cette rivière ne permettant cependant pas une alimentation naturelle suffisante, le lac doit être rempli par pompage à partir du réservoir de l'Eau d'Heure.
Pour couvrir les frais de pompage, le barrage de la Plate-Taille a été doté d'une centrale hydro-électrique. Celle-ci produit son énergie au moyen de 4 turbines de 4,50m de diamètre, actionnées grâce à la pression des eaux envoyées vers la Sambre via le lac de l'Eau d'Heure.
Cette opération s'effectue le jour, période de forte demande énergétique, tandis que le remplissage de la Plate-Taille s'opère au moment où l'énergie disponible est bon marché (de nuit).
Les deux lacs sont donc à niveau variables. Pour empêcher qu'au moment des fluctuations de niveau le retrait des eaux ne dégage de malencontreuses plages de boues, on y a adjoint 3 pré-barrages : Féronval (Boussu-lez-Walcourt), Ry-Jaune (Silenrieux) et Falemprise (Cerfontaine), qui mesurent respectivement 16,17 et 12 m de hauteur et 142, 252 et 226 m de longueur. Les lacs à niveau constant ainsi créés offrent en permanence de magnifiques plages aménagées pour toutes les activités de plein air
Mais le barrage de la Plate-Taille reste de loin le plus spectaculaire : sa muraille en béton forme un lac de 351 ha, d'une profondeur de 50 m et d'une capacité de plus de 68 millions de m³ d'eau. Haute de 70 m et longue de 790 m, elle a nécessité la coulée de près de 570.000 m³ de matériaux.
Digue, centrale hydro-électrique et tour panoramique de 107 m de haut, donnent une note futuriste, mais nullement discordance, au milieu de ce cadre champêtre où subsistent, comme pour mieux accentuer le contraste, quelques fermes pimpantes toujours en activité.
La tour est formée de 2 voiles enroulées autour des cages d'escaliers et d'ascenseur, et terminés en spirale. Au sommet, des belvédères vitrés à la structure métallique s'enchâssent en encorbellement. En contrebas, on découvre la centrale, couverte de 5 toitures pyramidales, qui laissent apparaître entres elles 4 jardins suspendus au niveau de la galerie de visite.
Ce déjà célèbre ensemble, emblème du site, est l'½uvre de l'ingénieur-architecte Jean Barthélemy.
Aux abords immédiats du lac, le centre d'accueil avec son immense rotonde digne d'un film de Stanley Kubrick, abrite le bureau d'information, la cafétéria, la maquette, la salle de projections et des aquariums. Structure un peu écrasante, hymne à la gloire de l'architecture et des matériaux modernes.
Les lacs de l'Eau d'Heure sont situés sur le cours de la rivière Eau d'Heure, aux confins des provinces de Hainaut et de Namur, ce vaste ensemble composé de cinq lacs de retenue constitue le plus important plan d'eau artificiel de Belgique (et donc de Wallonie). Le site d'une superficie totale de quelque 1 700 hectares dont plus de 600 hectares de plans d'eau répartis en 5 lacs et une côte de 50 kilomètres, s'étend sur les communes de Cerfontaine (province de Namur) et Froidchapelle (Hainaut). Deux grands barrages ont été aménagés dans les années 1970 : celui de l'Eau d'Heure et de celui de la Platte-Taille qui est équipé d'une centrale hydro-électrique. Il y a également trois pré-barrages aux lieux-dits : Féronval, Ry-Jaune et Falemprise.
Depuis sa conception entre 1971 et 1978, le cadre exceptionnel de ce site verdoyant à trente-deux kilomètres au sud de Charleroi, invite à la promenade, sur une centaine de kilomètres de sentiers, et le vaste plan d'eau de la Platte-Taille, d'une superficie de 351 hectares, permet la pratique de divers sports nautiques. Un village de vacances créé dans les années 2000, a largement contribué à développer le tourisme de séjour.
Le site appartient en totalité à la Région wallonne, qui en assure la gestion via une asbl où sont aussi représentées les communes de Namur et de Hainaut, les communes de Cerfontaine et de Froidchapelle, ainsi que le Ministère des Travaux publics, responsable des installations techniques.
La petite rivière de l'Eau d'Heure, qui déroule son cours de Cerfontaine à Marchienne, où elle se jette dans la Sambre, a donné son nom au complexe qui comprend en fait 2 barrages principaux et 3 pré-barrages; ces 5 ouvrages ont donné naissance à 5 lacs, les plus grands de Belgique, dotés chacun d'un aspect particulier, tour à tour baie, fjord ou lagune.
91 km de nouvelles routes sillonnent le site et la région avoisinante, ainsi que plusieurs kilmomètres de voirie et à usage d'exploitation forestière, afin de rétablir les liaisons entre les communes riveraines et permettre la gestion technique et touristique des lacs.
Les premières prospections en matière de barrages à ériger dans le bassin de la Sambre datent de 1960. Une réserve utile de 47 millions de m³ s'avérait en effet nécessaire pour soutenir le débit d'étiage de la Sambre, dans le souci de maintenir un minimum de 5 m³/seconde à Charleroi et réduire les effets de la pollution industrielle et urbaine, soutenir indirectement le débit d'étiage de la Meuse et, enfin, sauvegarder l'alimentation du canal Charleroi-Bruxelles.
Il faut en effet savoir que le canal de Charleroi est alimenté par pompage à partir de la Sambre et que sa modernisation devait nécessairement se traduire par un accroissement de sa consommation en eau, à résulter surtout de l'augmentation de capacité des écluses. Or, en certaines saisons sèches, le débit de la Sambre tombait parfois en-dessous de 2 m³/seconde.
Un débit aussi faible en zone urbaine fortement industrialisée engendre une hausse de la température de l'eau pouvant atteindre 30 ° et une altération de ses propriétés physico-chimiques telles que même l'usage industriel peut en être compromis.
Il s'imposait donc de compenser les prélèvements supplémentaires prévus pour le canal, et, mieux encore, de renforcer les prélèvements supplémentaires prévus pour le canal, la qualité de l'eau par dilution de la pollution.
A condition de déplacer la ligne de chemin de fer n° 132 qui encombrait la vallée, une seule possibilité pouvait être exploitée, sur l'Eau d'Heure entre Cerfontaine et Silenrieux; elle permettait une retenue maximale de 25 millions de m³, soit l'équivalent du réservoir de Vesdre à Eupen.
Les travaux commencèrent à l'automne 1972 et se terminèrent dans le courant de l'année 1978.
Afin d'éviter l'expropriation et la destruction d'une partie des villages de Cerfontaine et Silenrieux, la capacité du barrage de l'Eau d'Heure fut ramenée à 17,9 millions de m³.
La muraille, en enrochement compacté revêtu de bitume (qui assure l'étanchéité), d'une hauteur de 32,5 m pour une largueur de 70 m, crée un lac de 165 ha et d'une profondeur maximum de 20,50 m.
Mais où trouver les quelque 30 millions de mètres cubes restant à pourvoir ? Par l'érection d'un second barrage dans une vallée latérale baignée par la Plate-Taille. Cette rivière ne permettant cependant pas une alimentation naturelle suffisante, le lac doit être rempli par pompage à partir du réservoir de l'Eau d'Heure.
Pour couvrir les frais de pompage, le barrage de la Plate-Taille a été doté d'une centrale hydro-électrique. Celle-ci produit son énergie au moyen de 4 turbines de 4,50m de diamètre, actionnées grâce à la pression des eaux envoyées vers la Sambre via le lac de l'Eau d'Heure.
Cette opération s'effectue le jour, période de forte demande énergétique, tandis que le remplissage de la Plate-Taille s'opère au moment où l'énergie disponible est bon marché (de nuit).
Les deux lacs sont donc à niveau variables. Pour empêcher qu'au moment des fluctuations de niveau le retrait des eaux ne dégage de malencontreuses plages de boues, on y a adjoint 3 pré-barrages : Féronval (Boussu-lez-Walcourt), Ry-Jaune (Silenrieux) et Falemprise (Cerfontaine), qui mesurent respectivement 16,17 et 12 m de hauteur et 142, 252 et 226 m de longueur. Les lacs à niveau constant ainsi créés offrent en permanence de magnifiques plages aménagées pour toutes les activités de plein air
Mais le barrage de la Plate-Taille reste de loin le plus spectaculaire : sa muraille en béton forme un lac de 351 ha, d'une profondeur de 50 m et d'une capacité de plus de 68 millions de m³ d'eau. Haute de 70 m et longue de 790 m, elle a nécessité la coulée de près de 570.000 m³ de matériaux.
Digue, centrale hydro-électrique et tour panoramique de 107 m de haut, donnent une note futuriste, mais nullement discordance, au milieu de ce cadre champêtre où subsistent, comme pour mieux accentuer le contraste, quelques fermes pimpantes toujours en activité.
La tour est formée de 2 voiles enroulées autour des cages d'escaliers et d'ascenseur, et terminés en spirale. Au sommet, des belvédères vitrés à la structure métallique s'enchâssent en encorbellement. En contrebas, on découvre la centrale, couverte de 5 toitures pyramidales, qui laissent apparaître entres elles 4 jardins suspendus au niveau de la galerie de visite.
Ce déjà célèbre ensemble, emblème du site, est l'½uvre de l'ingénieur-architecte Jean Barthélemy.
Aux abords immédiats du lac, le centre d'accueil avec son immense rotonde digne d'un film de Stanley Kubrick, abrite le bureau d'information, la cafétéria, la maquette, la salle de projections et des aquariums. Structure un peu écrasante, hymne à la gloire de l'architecture et des matériaux modernes.
Les lacs de l'Eau d'Heure sont situés sur le cours de la rivière Eau d'Heure, aux confins des provinces de Hainaut et de Namur, ce vaste ensemble composé de cinq lacs de retenue constitue le plus important plan d'eau artificiel de Belgique (et donc de Wallonie). Le site d'une superficie totale de quelque 1 700 hectares dont plus de 600 hectares de plans d'eau répartis en 5 lacs et une côte de 50 kilomètres, s'étend sur les communes de Cerfontaine (province de Namur) et Froidchapelle (Hainaut). Deux grands barrages ont été aménagés dans les années 1970 : celui de l'Eau d'Heure et de celui de la Platte-Taille qui est équipé d'une centrale hydro-électrique. Il y a également trois pré-barrages aux lieux-dits : Féronval, Ry-Jaune et Falemprise.
Depuis sa conception entre 1971 et 1978, le cadre exceptionnel de ce site verdoyant à trente-deux kilomètres au sud de Charleroi, invite à la promenade, sur une centaine de kilomètres de sentiers, et le vaste plan d'eau de la Platte-Taille, d'une superficie de 351 hectares, permet la pratique de divers sports nautiques. Un village de vacances créé dans les années 2000, a largement contribué à développer le tourisme de séjour.
Dans un registre plus funestre, le bois du cazier. La belgique du moins le sud de la belgique a connu son expansion grâce au charbonnage et c'est ce qui a fait aussi l'économie du pays lorsque les flamands étaient largement plus pauvres que nous, nous n'avions quasi rien mais les wallons on su dorer le blason de la belgique grâce au charbonnage. Puis un peu d'histoire sur le coin et les régions avoisinantes du pays de charleroi ça peux aussi être interessant.
Catastrophe dans la mine
Le 8 août 1956, ce charbonnage fut le théâtre de la plus importante catastrophe minière en Belgique causée par un incendie, avec 262 victimes (dont 136 Italiens, 95 Belges, 8 Polonais, 6 Grecs, 5 Allemands, 3 Hongrois, 3 Algériens, 2 Français, 1 Anglais, 1 Néerlandais, 1 Russe et 1 Ukrainien) sur les 274 hommes présents dans la mine.
Le drame a un impact considérable en particulier pour la communauté italienne : souvent, les mineurs calabrais étaient engagés par villages entiers et les veuves sont donc nombreuses dans le sud de l'Italie.
Le puits St-Charles de la SA des Charbonnages du Bois du Cazier était une concession de plus de 875 ha, sous Marcinelle, Couillet, Loverval et Gerpinnes. L'entreprise occupait alors 700 travailleurs de fond et de surface, l'extraction du charbon se répartissant en trois poses journalières.
À l'époque, l'Italie, échange de la main-d'½uvre contre du charbon. En 1956, 47 000 Italiens travaillent dans les mines de Belgique, constituant à eux seuls plus de 30% des mineurs du pays et plus de 50% de ceux de la région de Charleroi.
Actuellement, la mine est un musée dédié à la catastrophe ainsi qu'à l'histoire de la région à travers la révolution industrielle et bien sûr aux charbonnages en général.
Déroulement
Vers 8 h 10, Antonio Iannetta, un encageur, commande avec un compagnon, la remontée de wagonnets de charbon vers la surface. Deux chariots sont mal engagés et restent coincés dans une cage à 975 mètres. Ils arrachent une poutre qui sectionne deux câbles électriques à haute tension, une conduite d'huile sous pression et une tuyauterie d'air comprimé.
L'arc électrique enflamme l'huile sous pression pulvérisée jaillissant de la canalisation éventrée et les boiseries prennent feu instantanément. Cet incident survenant dans le puits d'entrée d'air, le feu et la fumée toxique se propagent rapidement dans toute la mine, où des hommes sont enfouis jusqu'à 1 035 mètres sous terre.
L'alerte sera donnée à 8 h 25 par un homme remonté à la surface.
À 9 h 10, le puits d'extraction de l'air est inutilisable. Les câbles de ses cages cèdent peu après.
Deux personnes tentent vainement à 9 h 30, sans équipement, de se frayer un chemin dans un tunnel latéral. Le trou d'homme n'est élargi que 4 h 30 plus tard, pour découvrir plusieurs cadavres.
Une expédition descend vers 15 h 00 par le premier puits et découvre trois survivants. Les trois derniers rescapés seront découverts ensuite par une équipe différente.
Les secours parviennent à sauver quelques vies le jour même et poursuivent leurs efforts pendant deux semaines. Le 23 août 1956 à 3 heures, les sauveteurs déclareront en remontant « tutti cadaveri » (tous morts).
Les sauveteurs de la centrale de Frameries, créée en 1905 au charbonnage du Grand Trait, participèrent aux opérations de sauvetages.
Conséquences
Seuls une dizaine de mineurs auront survécu à la tragédie. L'immigration italienne s'en ressentira et la réglementation de la sécurité du travail sera renforcée tant au niveau belge qu'européen.
La catastrophe a ouvert les yeux de la population belge sur les conditions de vie des immigrés italiens, littéralement parqués au pied des terrils, dans des baraquements hérités de la Seconde Guerre mondiale.
Trois ans après la catastrophe, un procès en première instance débouche sur un acquittement général. En appel, une seule peine sera prononcée, celle du directeur des travaux du Bois du Cazier, Adolphe Calicis, condamné à six mois de prison avec cinq ans de sursis. Dans leur arrêt, les juges rappellent que « l'économie, quelle que soit son importance pour le bien général, ne peut prétendre étouffer les autres valeurs, la vie étant le plus grand bien de tous les biens et devant être protégée jusqu'aux limites les plus extrêmes. »
Le site du Bois du Cazier ferme ses portes onze ans plus tard, en 1967. Il a depuis été transformé en musée relatif au passé charbonnier de la région.
Commémorations de la catastrophe
Monument dédié aux victimes de Bois du Cazier
Monument dédié aux Italiens morts lors de la catastropheEn 2006, à l'occasion du 50e anniversaire de la catastrophe, différentes manifestations commémoratives sont organisées au nom du devoir de mémoire sur le site du bois du Cazier, qui aujourd'hui classé et entièrement rénové est à la fois un mémorial et un musée de la mine.
La Poste, émet un timbre spécial réalisé d'après un dessin de Calisto Peretti, mis en vente pour la première fois le 5 août sur les lieux du drame.
La Monnaie royale de Belgique frappe une pièce d'une valeur faciale de 10 ¤ sur laquelle est représenté le profil de mineur d'après Constantin Meunier anciennement utilisé sur les pièces de 50 centimes de franc belge, sur fond d'une représentation du charbonnage.
Un livre, Cazier judiciaire de Alain Forti et Christian Joosten est spécialement édité chez Luc Pire.
Quatre expositions sont organisées :
Cazier judiciaire, plonge le visiteur au c½ur de la catastrophe de ses prémisses à son déroulement et à ses suites.
La mémoire en images retrace les réalités de la mine au travers de documentaires et de films de fictions traitant du sujet.
Augusto Murer, la mine en dessins, 60 dessins sur le thème de la mine réalisé entre 1950 et 1962.
Dans l'intimité de la mémoire, expositions de photographies de l'artiste italienne Marina Cavazza ayant pour sujet l'immigration italienne dans les charbonnages.
Un spectacle, Gueules Noires, conçu et mise en scène par Luc Petit(metteur en scène de renommée internationale: Parade Disney Paris, Décrocher la Lune 1 2 & 3, Nocturnales, Opening du Crown Macao, Zarabanda), donné sur le site le 7 août 2006 retrace au travers de tableaux vivants, de sons et de lumières, l'histoire et les réalités de la mine.
Différentes émissions, en radio et télévisions sont également programmées.
Le 8 août, une Journée du Souvenir est organisée à Marcinelle et sur le site du Bois du Cazier.
Les musées du site
En plus de la visite du site des anciens charbonnages et du mémorial, les bâtiments du site du Bois du Cazier abritent les collections permanentes et les expositions temporaires de différents musées.
L'Espace 8 août 1956 est dédié à l'histoire de la mine et des mineurs, et en particulier au déroulement de la catastrophe.
Le Musée de l'industrie est consacré aux principaux secteurs industriels: les charbonnages, la sidérurgie, la verrerie, les fabrications métalliques, les constructions mécaniques et électriques, la chimie, l'imprimerie, il propose des collections d'objets, d'outillages et de machines qui s'y rapportent. La vie sociale et le monde ouvrier sont également représentés.
Dans les Ateliers, forges et marteaux-pilons permettent à des artisans de réaliser des créations originales et d'effectuer des démonstrations du travail de la forge à destination du public.
Depuis février 2007, l'ancienne lampisterie à laquelle a été adjoint un nouveau bâtiment de verre et d'acier, accueille le musée du verre de Charleroi dont les collections proposent non seulement un aperçu de l'importante production locale de l'industrie verrière belge du XIXe et du début du XXéme siècle, mais aussi des pièces anciennes de toutes époques et provenance et des créations de maîtres verriers et d'artistes contemporains et actuels.
Catastrophe dans la mine
Le 8 août 1956, ce charbonnage fut le théâtre de la plus importante catastrophe minière en Belgique causée par un incendie, avec 262 victimes (dont 136 Italiens, 95 Belges, 8 Polonais, 6 Grecs, 5 Allemands, 3 Hongrois, 3 Algériens, 2 Français, 1 Anglais, 1 Néerlandais, 1 Russe et 1 Ukrainien) sur les 274 hommes présents dans la mine.
Le drame a un impact considérable en particulier pour la communauté italienne : souvent, les mineurs calabrais étaient engagés par villages entiers et les veuves sont donc nombreuses dans le sud de l'Italie.
Le puits St-Charles de la SA des Charbonnages du Bois du Cazier était une concession de plus de 875 ha, sous Marcinelle, Couillet, Loverval et Gerpinnes. L'entreprise occupait alors 700 travailleurs de fond et de surface, l'extraction du charbon se répartissant en trois poses journalières.
À l'époque, l'Italie, échange de la main-d'½uvre contre du charbon. En 1956, 47 000 Italiens travaillent dans les mines de Belgique, constituant à eux seuls plus de 30% des mineurs du pays et plus de 50% de ceux de la région de Charleroi.
Actuellement, la mine est un musée dédié à la catastrophe ainsi qu'à l'histoire de la région à travers la révolution industrielle et bien sûr aux charbonnages en général.
Déroulement
Vers 8 h 10, Antonio Iannetta, un encageur, commande avec un compagnon, la remontée de wagonnets de charbon vers la surface. Deux chariots sont mal engagés et restent coincés dans une cage à 975 mètres. Ils arrachent une poutre qui sectionne deux câbles électriques à haute tension, une conduite d'huile sous pression et une tuyauterie d'air comprimé.
L'arc électrique enflamme l'huile sous pression pulvérisée jaillissant de la canalisation éventrée et les boiseries prennent feu instantanément. Cet incident survenant dans le puits d'entrée d'air, le feu et la fumée toxique se propagent rapidement dans toute la mine, où des hommes sont enfouis jusqu'à 1 035 mètres sous terre.
L'alerte sera donnée à 8 h 25 par un homme remonté à la surface.
À 9 h 10, le puits d'extraction de l'air est inutilisable. Les câbles de ses cages cèdent peu après.
Deux personnes tentent vainement à 9 h 30, sans équipement, de se frayer un chemin dans un tunnel latéral. Le trou d'homme n'est élargi que 4 h 30 plus tard, pour découvrir plusieurs cadavres.
Une expédition descend vers 15 h 00 par le premier puits et découvre trois survivants. Les trois derniers rescapés seront découverts ensuite par une équipe différente.
Les secours parviennent à sauver quelques vies le jour même et poursuivent leurs efforts pendant deux semaines. Le 23 août 1956 à 3 heures, les sauveteurs déclareront en remontant « tutti cadaveri » (tous morts).
Les sauveteurs de la centrale de Frameries, créée en 1905 au charbonnage du Grand Trait, participèrent aux opérations de sauvetages.
Conséquences
Seuls une dizaine de mineurs auront survécu à la tragédie. L'immigration italienne s'en ressentira et la réglementation de la sécurité du travail sera renforcée tant au niveau belge qu'européen.
La catastrophe a ouvert les yeux de la population belge sur les conditions de vie des immigrés italiens, littéralement parqués au pied des terrils, dans des baraquements hérités de la Seconde Guerre mondiale.
Trois ans après la catastrophe, un procès en première instance débouche sur un acquittement général. En appel, une seule peine sera prononcée, celle du directeur des travaux du Bois du Cazier, Adolphe Calicis, condamné à six mois de prison avec cinq ans de sursis. Dans leur arrêt, les juges rappellent que « l'économie, quelle que soit son importance pour le bien général, ne peut prétendre étouffer les autres valeurs, la vie étant le plus grand bien de tous les biens et devant être protégée jusqu'aux limites les plus extrêmes. »
Le site du Bois du Cazier ferme ses portes onze ans plus tard, en 1967. Il a depuis été transformé en musée relatif au passé charbonnier de la région.
Commémorations de la catastrophe
Monument dédié aux victimes de Bois du Cazier
Monument dédié aux Italiens morts lors de la catastropheEn 2006, à l'occasion du 50e anniversaire de la catastrophe, différentes manifestations commémoratives sont organisées au nom du devoir de mémoire sur le site du bois du Cazier, qui aujourd'hui classé et entièrement rénové est à la fois un mémorial et un musée de la mine.
La Poste, émet un timbre spécial réalisé d'après un dessin de Calisto Peretti, mis en vente pour la première fois le 5 août sur les lieux du drame.
La Monnaie royale de Belgique frappe une pièce d'une valeur faciale de 10 ¤ sur laquelle est représenté le profil de mineur d'après Constantin Meunier anciennement utilisé sur les pièces de 50 centimes de franc belge, sur fond d'une représentation du charbonnage.
Un livre, Cazier judiciaire de Alain Forti et Christian Joosten est spécialement édité chez Luc Pire.
Quatre expositions sont organisées :
Cazier judiciaire, plonge le visiteur au c½ur de la catastrophe de ses prémisses à son déroulement et à ses suites.
La mémoire en images retrace les réalités de la mine au travers de documentaires et de films de fictions traitant du sujet.
Augusto Murer, la mine en dessins, 60 dessins sur le thème de la mine réalisé entre 1950 et 1962.
Dans l'intimité de la mémoire, expositions de photographies de l'artiste italienne Marina Cavazza ayant pour sujet l'immigration italienne dans les charbonnages.
Un spectacle, Gueules Noires, conçu et mise en scène par Luc Petit(metteur en scène de renommée internationale: Parade Disney Paris, Décrocher la Lune 1 2 & 3, Nocturnales, Opening du Crown Macao, Zarabanda), donné sur le site le 7 août 2006 retrace au travers de tableaux vivants, de sons et de lumières, l'histoire et les réalités de la mine.
Différentes émissions, en radio et télévisions sont également programmées.
Le 8 août, une Journée du Souvenir est organisée à Marcinelle et sur le site du Bois du Cazier.
Les musées du site
En plus de la visite du site des anciens charbonnages et du mémorial, les bâtiments du site du Bois du Cazier abritent les collections permanentes et les expositions temporaires de différents musées.
L'Espace 8 août 1956 est dédié à l'histoire de la mine et des mineurs, et en particulier au déroulement de la catastrophe.
Le Musée de l'industrie est consacré aux principaux secteurs industriels: les charbonnages, la sidérurgie, la verrerie, les fabrications métalliques, les constructions mécaniques et électriques, la chimie, l'imprimerie, il propose des collections d'objets, d'outillages et de machines qui s'y rapportent. La vie sociale et le monde ouvrier sont également représentés.
Dans les Ateliers, forges et marteaux-pilons permettent à des artisans de réaliser des créations originales et d'effectuer des démonstrations du travail de la forge à destination du public.
Depuis février 2007, l'ancienne lampisterie à laquelle a été adjoint un nouveau bâtiment de verre et d'acier, accueille le musée du verre de Charleroi dont les collections proposent non seulement un aperçu de l'importante production locale de l'industrie verrière belge du XIXe et du début du XXéme siècle, mais aussi des pièces anciennes de toutes époques et provenance et des créations de maîtres verriers et d'artistes contemporains et actuels.
Durant la période allant du milieu des années vingt jusqu'à la veille du second conflit mondial, les Grands Prix Motos et les prestigieuses épreuves automobiles que constituaient les 24 Heures de Francorchamps et le Grand Prix de Belgique, allaient couvrir l'essentiel du programme sportif du circuit. Quant au tracé, il resta dans son ensemble assez similaire à celui connu à ses débuts. Mais innovation en 1939, Francorchamps allait se doter d'une courbe artificielle unique en son genre : le raidillon. Cet obstacle, destiné à être franchi à vitesse très élevée, préfigurait déjà l'orientation que voulaient donner ses dirigeants au circuit : en faire l'un des circuits les plus rapides d'Europe, contrastant ainsi singulièrement avec son voisin allemand de l'Eifel, très spectaculaire, lui aussi, mais beaucoup plus tourmenté et, par conséquent, l'un des plus lents. La seconde guerre mondiale allait interrompre la vie du circuit durant sept longues années au cours desquelles cette région des Ardennes ne fut guère épargnée 1947 fut l'année de la renaissance des activités sportives aux abords de l'Eau Rouge.
Une fois encore, ce furent les épreuves de prestige qui se partagèrent la vedette du programme : Grand Prix Motos et Autos, auxquels vinrent s'ajouter occasionnellement les 24 Heures du R.A.C.B., avant leur reprise annuelle en 1964. D'autres organisations complètèrent ensuite ce programme. Ainsi, fin des années cinquante, le R.A.C. Spa organisait-il son Grand Prix de Spa ; puis plus tard, au début des années septante, le R.A.C. Junior, ses 24 Heures motocyclistes. Si tout apparemment semblait bien évoluer, cette situation ne durera toutefois que jusqu'en 1970, année où, pour la dernière fois, le Grand Prix de F 1 sera organisé sur le long tracé de quatorze kilomètres. Il faut en effet savoir que suite aux réclamations formulées au fil des années soixante, un certain nombre de pilotes de Grand Prix ne souhaitaient plus rouler à Francorchamps pour des raisons de sécurité, bien difficiles à solutionner pour les dirigeants de l'Intercommunale.
Le ton était cependant donné. Car même si les autres épreuves habituellement programmées avaient toujours lieu, il était devenu évident que dans son tracé de quatorze kilomètres, le circuit était devenu très dangereux compte tenu de l'augmentation des performances des machines de course et du peu de possibilités laissées pour aménager les abords à l'image de ce qui se pratiquait lors de la construction de nouvelles pistes. La fin du grand Francorchamps se profilait. Il fallait réagir si l'on voulait sauvegarder le circuit et créer une piste répondant mieux aux critères de sécurité formulés par les pilotes de Grand Prix. Aussi, après divers projets visant à préserver les principales caractéristiques de la piste tout en éliminant certaines zones à haut risque (que constituait principalement la partie comprise entre les Combes et Blanchimont), un tracé fut retenu et mis en chantier.
L'inauguration du circuit de sept kilomètres eut lieu en 1979. Plus technique, plus sinueux aussi, bordé de dégagements, le nouveau circuit conserva la majeure partie des éléments qui firent sa renommée tout en alliant à la fois meilleure sécurité pour les pilotes et nouvel attrait pour les spectateurs. Cette modification du tracé n'allait pas tarder à ramener à Francorchamps le Grand Prix de Belgique de F 1, épreuve phare de la saison, mais aussi entraîner dans sa suite toute une série de manifestations de caractère moins médiatique mais qui, par leur présence, contribuèrent à dynamiser Francorchamps, à diversifier ses types de manifestations et à le relancer aux avant-postes de la scène internationale..
Durant les années 1980 - 1990, Francorchamps allait vivre au rythme d'un calendrier déjà bien fourni.
Parallèlement, le circuit allait s'adapter à toutes les exigences, en terme de sécurité de la FIA.
Francorchamps restait toutefois un circuit « routier » que l'on fermait à la circulation uniquement pour les meetings.
L'évolution des sports moteurs et surtout l'approche marketing de plus en plus professionnelle rendaient la situation très complexe.
Afin d'assurer son avenir, le circuit se devait de passer à statut de tracé permanent, définitivement fermé à tout trafic public. La réalisation de l'autoroute Verviers – Prüm ; l'expropriation des derniers riverains et la réalisation d'une route de contournement entre les villages de Francorchamps et ceux de Meiz – Burnenville, allaient permettre de franchir ce grand pas capital pour le futur.
Début des années 2000, Francorchamps se « professionnalisait » donc et connaissait un succès énorme auprès des clubs et organisateurs d'incentives, des quatre coins de l'Europe qui voulaient le louer une ou plusieurs journées en dehors des courses officielles.
Rien n'étant acquis, un nouveau vent de panique souffla, à nouveau, en cette fin de siècle sur la cuvette de l'Eau Rouge.
Le Gouvernement belge, en 1997, votait une loi interdisant la publicité pour le tabac.Avec les teams sponsorisés par ces annonceurs, c'était la vie même du Grand Prix de Belgique de F1 qui était menacée.
Jusqu'en 2005, année d'entrée en vigueur d'une directive européenne, les épisodes provoqués par cette problématique dite « de la pub tabac » se multipliaient, allant jusqu'à l'annulation du GP en 2003.
Il était dit que Francorchamps avait la vie dure puisque la F1 retrouvait la route du Raidillon, des Combes et de Blanchimont pour le plus grand bonheur de dizaines de milliers de fans en 2004 et 2005.
Cette période n'était toutefois pas simple pour le circuit. Francorchamps avait grandi très vite, mais il restait quelques lacunes à combler
Si, sur la piste, les travaux demandés par la FIA avaient permis de rester dans le groupe de tête des circuits les plus prisés par les pilotes, les infrastructures, elles, n'étaient plus conformes aux critères mondiaux en la matière.
Grâce aux efforts du Gouvernement wallon, Francorchamps se dotait d'un complexe de stands F1 parfaitement intégré à la magie de l'endroit et qui ouvrait la voie à un circuit nouveau : plus professionnel, plus dynamique encore, plus axé vers de nouvelles activités liées au monde des affaires..
Le Circuit de Spa-Francorchamps accueille le Grand Prix de Belgique de formule 1 et la course d'endurance des 24 heures de Spa, ainsi que beaucoup d'autres courses nationales et internationales. Il est situé en province de Liège, dans les Ardennes.
C'est l'un des circuits préférés des pilotes en raison de la diversité de son tracé, qui met en avant les qualités de pilotage. On le surnomme parfois le « toboggan des Ardennes ». Le Grand Prix de F1 de Spa est "le seul évènement télévisuel planétaire en Belgique
Une fois encore, ce furent les épreuves de prestige qui se partagèrent la vedette du programme : Grand Prix Motos et Autos, auxquels vinrent s'ajouter occasionnellement les 24 Heures du R.A.C.B., avant leur reprise annuelle en 1964. D'autres organisations complètèrent ensuite ce programme. Ainsi, fin des années cinquante, le R.A.C. Spa organisait-il son Grand Prix de Spa ; puis plus tard, au début des années septante, le R.A.C. Junior, ses 24 Heures motocyclistes. Si tout apparemment semblait bien évoluer, cette situation ne durera toutefois que jusqu'en 1970, année où, pour la dernière fois, le Grand Prix de F 1 sera organisé sur le long tracé de quatorze kilomètres. Il faut en effet savoir que suite aux réclamations formulées au fil des années soixante, un certain nombre de pilotes de Grand Prix ne souhaitaient plus rouler à Francorchamps pour des raisons de sécurité, bien difficiles à solutionner pour les dirigeants de l'Intercommunale.
Le ton était cependant donné. Car même si les autres épreuves habituellement programmées avaient toujours lieu, il était devenu évident que dans son tracé de quatorze kilomètres, le circuit était devenu très dangereux compte tenu de l'augmentation des performances des machines de course et du peu de possibilités laissées pour aménager les abords à l'image de ce qui se pratiquait lors de la construction de nouvelles pistes. La fin du grand Francorchamps se profilait. Il fallait réagir si l'on voulait sauvegarder le circuit et créer une piste répondant mieux aux critères de sécurité formulés par les pilotes de Grand Prix. Aussi, après divers projets visant à préserver les principales caractéristiques de la piste tout en éliminant certaines zones à haut risque (que constituait principalement la partie comprise entre les Combes et Blanchimont), un tracé fut retenu et mis en chantier.
L'inauguration du circuit de sept kilomètres eut lieu en 1979. Plus technique, plus sinueux aussi, bordé de dégagements, le nouveau circuit conserva la majeure partie des éléments qui firent sa renommée tout en alliant à la fois meilleure sécurité pour les pilotes et nouvel attrait pour les spectateurs. Cette modification du tracé n'allait pas tarder à ramener à Francorchamps le Grand Prix de Belgique de F 1, épreuve phare de la saison, mais aussi entraîner dans sa suite toute une série de manifestations de caractère moins médiatique mais qui, par leur présence, contribuèrent à dynamiser Francorchamps, à diversifier ses types de manifestations et à le relancer aux avant-postes de la scène internationale..
Durant les années 1980 - 1990, Francorchamps allait vivre au rythme d'un calendrier déjà bien fourni.
Parallèlement, le circuit allait s'adapter à toutes les exigences, en terme de sécurité de la FIA.
Francorchamps restait toutefois un circuit « routier » que l'on fermait à la circulation uniquement pour les meetings.
L'évolution des sports moteurs et surtout l'approche marketing de plus en plus professionnelle rendaient la situation très complexe.
Afin d'assurer son avenir, le circuit se devait de passer à statut de tracé permanent, définitivement fermé à tout trafic public. La réalisation de l'autoroute Verviers – Prüm ; l'expropriation des derniers riverains et la réalisation d'une route de contournement entre les villages de Francorchamps et ceux de Meiz – Burnenville, allaient permettre de franchir ce grand pas capital pour le futur.
Début des années 2000, Francorchamps se « professionnalisait » donc et connaissait un succès énorme auprès des clubs et organisateurs d'incentives, des quatre coins de l'Europe qui voulaient le louer une ou plusieurs journées en dehors des courses officielles.
Rien n'étant acquis, un nouveau vent de panique souffla, à nouveau, en cette fin de siècle sur la cuvette de l'Eau Rouge.
Le Gouvernement belge, en 1997, votait une loi interdisant la publicité pour le tabac.Avec les teams sponsorisés par ces annonceurs, c'était la vie même du Grand Prix de Belgique de F1 qui était menacée.
Jusqu'en 2005, année d'entrée en vigueur d'une directive européenne, les épisodes provoqués par cette problématique dite « de la pub tabac » se multipliaient, allant jusqu'à l'annulation du GP en 2003.
Il était dit que Francorchamps avait la vie dure puisque la F1 retrouvait la route du Raidillon, des Combes et de Blanchimont pour le plus grand bonheur de dizaines de milliers de fans en 2004 et 2005.
Cette période n'était toutefois pas simple pour le circuit. Francorchamps avait grandi très vite, mais il restait quelques lacunes à combler
Si, sur la piste, les travaux demandés par la FIA avaient permis de rester dans le groupe de tête des circuits les plus prisés par les pilotes, les infrastructures, elles, n'étaient plus conformes aux critères mondiaux en la matière.
Grâce aux efforts du Gouvernement wallon, Francorchamps se dotait d'un complexe de stands F1 parfaitement intégré à la magie de l'endroit et qui ouvrait la voie à un circuit nouveau : plus professionnel, plus dynamique encore, plus axé vers de nouvelles activités liées au monde des affaires..
Le Circuit de Spa-Francorchamps accueille le Grand Prix de Belgique de formule 1 et la course d'endurance des 24 heures de Spa, ainsi que beaucoup d'autres courses nationales et internationales. Il est situé en province de Liège, dans les Ardennes.
C'est l'un des circuits préférés des pilotes en raison de la diversité de son tracé, qui met en avant les qualités de pilotage. On le surnomme parfois le « toboggan des Ardennes ». Le Grand Prix de F1 de Spa est "le seul évènement télévisuel planétaire en Belgique
El grigne dints. Le grince dents.
D'j'em va vouw contie el lédjinde du grigne dint.
Je vais vou sraconter la légende du grince dents.
S'astouw dins les années cinquinte après l'guerre mondial' Les d'jins n'estune né foûr r'ritches dins c'est timps là, ils vivûne d'el terre comme tout bon sincies.
C'était dans les années cinquante après la guerre mondiale. Les gens n'étaient pas fort riches dans c'est temps là, Ils vivaient de la terre comme tout bons fermiers.
Un d'jouw alors que les djônes astient à l'maraûdes pou pouvoiè glanient dè quouè mougnies, mais ils astunes né des indjes à s'n'espok rolà. Un vil sincie pourchûveu les djônes avoue s'fourch" afin dè les coridjies
Un jour alors que les enfants étaient partits commetrent des larcins pour pouvoir glaner de quoi manger, mais à cette époque là ce n'étaient pas des anges. Un vilain fermier poursuivit les enfants avec sa fourche afin de les corriger.
Les tchos estient prit d'el panik quind em' nomme rolà cachoue de ly'eu flinquie une terrip correction, Cachant à étchapè à leu pourchûvant, y'un d'eûse s'astourouw éyè s'tua, après l'guer' ainsi,el maux astouw incrè dins les moindr' parcèl di terre...
Les jeunes étaient pris de panique quand lui là les poursuivait essayant de leur flanquer une terrible correction. Essayant d'échapper à leur poursuivant un d'eux tomba et se tua. Après la guerre ainsi, les maux étaient encrés dans les moindre parcelles de la terre...
Une boune année passoû, el chimps du sincie d'alloû y'esse théatr' d'étrindje phénomèn'. De terrip' gignemint di dints sè fèyoû intindre rindint soquia l'sincie qui ne pouvu pu d'allè s'occupè d'esse terr' El bonhomme doûla vouèyoue ses beteraf's s'moquie dè lyi.
Une bonne année passa, le champ du fermier allait être théatre d'étrange phénomène. De terribles grincements de dents se faisaient entendres rendant fou le fermier qui ne pouvait plus aller s'occuper de sa terre. L'homme là voyait ses beterraves se moquer de lui.
Du timps d'el plein' lune d'estrindje forme courûw dins les tchimps, d'abouw on pinssie à dè djins qui n'estune rolà què pou dè instintion belliqueuse mais bé râde les rumeux d'alloux bon train. S'astie une betteraf qui couruw dins les tchimps.
Du temps de la pleine lune d'étranges formes couraient dans les champs. D'abord on pensait à des gens qui n'étaient la que pour des intentions belliqueuses, mais bien vite les rumeurs allaient bon train. c'était une betterave qui courait dans les champs.
D'esse timps là on pinsouw qu'il astune sots tout c'est djins d'el since qui rascontouw leu rumeu. mais l'grigne dints mougna les djônes qui rodûnes dins les tchimps, tout s'qu'on trouvouw à l'place d'elle tiesse s'astie une betteraf. Plus l'timps passou plus les grignes dints prenunent dè l'impleurs.
De ce temps là on penssait qu'ils étaient fous tout c'est gens de la ferme qui racontaient leurs rumeurs. Mais le grince dents mangea les enfants qui rodaient dans les champs, tout ce que l'on trouvait à la place de la tête c'était une betterave. Plus le temps passe plus les ginces dents prenaient de l'empleur.
Un d'joûw Une èglidje fut construte non loin d'esse petit villadje rolà, el' curton bènissa l'tchimps afin d'estompè les maux. Une estindje découverte, un gigne dint se préseinta au curè, un metre cinquinte, une tiesse de betteraf. des mouains comme des racines. Il lyi donna l'absolution. El grigne dints malgrès ses mauw souriya au curè sous s'forme de djône qu'il astie avint qu'esse n'esprit s'confonde au tchimps de betterafs
Un jour une égile fut construite non loin de ce petit village là, le curé bénissa le champ et estompa les maux. Une étrange découverte, un grince dents se présenta face au curé, un mêtre cinquante, une tête de betterave, des mains comme des racines, il lui donna l'absolution. Le grince dents malgré ses maux souria au curé sous sa forme d'enfant qu'il était avant que son esprit ne se confonde au champ de betteraves.
Les temps passaient et chaques années au moment de la récolte de betteraves. septembre octobre, Une fête fu donnée en l'honneur de cet enfant qui fut à l'origine du grince dents. La violence envers les enfants est mal. L'enfant cherchait simplement à se venger de ce fermier qui eut tenté de le corriger, mais qui au bout du compte tua l'enfant involontairement lorsque ce dernier tomba au pied de ce champ de betteraves.
Pour commémorer celà, les enfants turbulents ureunt un jour de fête se fabriquant ainsi une étrange tête qu'ils coloriaient afin de se fairent peur dans les champs, tentant même de faire peur aux adultes qui imprudents rôdent sur leur territoire de jeu.
D'j'em va vouw contie el lédjinde du grigne dint.
Je vais vou sraconter la légende du grince dents.
S'astouw dins les années cinquinte après l'guerre mondial' Les d'jins n'estune né foûr r'ritches dins c'est timps là, ils vivûne d'el terre comme tout bon sincies.
C'était dans les années cinquante après la guerre mondiale. Les gens n'étaient pas fort riches dans c'est temps là, Ils vivaient de la terre comme tout bons fermiers.
Un d'jouw alors que les djônes astient à l'maraûdes pou pouvoiè glanient dè quouè mougnies, mais ils astunes né des indjes à s'n'espok rolà. Un vil sincie pourchûveu les djônes avoue s'fourch" afin dè les coridjies
Un jour alors que les enfants étaient partits commetrent des larcins pour pouvoir glaner de quoi manger, mais à cette époque là ce n'étaient pas des anges. Un vilain fermier poursuivit les enfants avec sa fourche afin de les corriger.
Les tchos estient prit d'el panik quind em' nomme rolà cachoue de ly'eu flinquie une terrip correction, Cachant à étchapè à leu pourchûvant, y'un d'eûse s'astourouw éyè s'tua, après l'guer' ainsi,el maux astouw incrè dins les moindr' parcèl di terre...
Les jeunes étaient pris de panique quand lui là les poursuivait essayant de leur flanquer une terrible correction. Essayant d'échapper à leur poursuivant un d'eux tomba et se tua. Après la guerre ainsi, les maux étaient encrés dans les moindre parcelles de la terre...
Une boune année passoû, el chimps du sincie d'alloû y'esse théatr' d'étrindje phénomèn'. De terrip' gignemint di dints sè fèyoû intindre rindint soquia l'sincie qui ne pouvu pu d'allè s'occupè d'esse terr' El bonhomme doûla vouèyoue ses beteraf's s'moquie dè lyi.
Une bonne année passa, le champ du fermier allait être théatre d'étrange phénomène. De terribles grincements de dents se faisaient entendres rendant fou le fermier qui ne pouvait plus aller s'occuper de sa terre. L'homme là voyait ses beterraves se moquer de lui.
Du timps d'el plein' lune d'estrindje forme courûw dins les tchimps, d'abouw on pinssie à dè djins qui n'estune rolà què pou dè instintion belliqueuse mais bé râde les rumeux d'alloux bon train. S'astie une betteraf qui couruw dins les tchimps.
Du temps de la pleine lune d'étranges formes couraient dans les champs. D'abord on pensait à des gens qui n'étaient la que pour des intentions belliqueuses, mais bien vite les rumeurs allaient bon train. c'était une betterave qui courait dans les champs.
D'esse timps là on pinsouw qu'il astune sots tout c'est djins d'el since qui rascontouw leu rumeu. mais l'grigne dints mougna les djônes qui rodûnes dins les tchimps, tout s'qu'on trouvouw à l'place d'elle tiesse s'astie une betteraf. Plus l'timps passou plus les grignes dints prenunent dè l'impleurs.
De ce temps là on penssait qu'ils étaient fous tout c'est gens de la ferme qui racontaient leurs rumeurs. Mais le grince dents mangea les enfants qui rodaient dans les champs, tout ce que l'on trouvait à la place de la tête c'était une betterave. Plus le temps passe plus les ginces dents prenaient de l'empleur.
Un d'joûw Une èglidje fut construte non loin d'esse petit villadje rolà, el' curton bènissa l'tchimps afin d'estompè les maux. Une estindje découverte, un gigne dint se préseinta au curè, un metre cinquinte, une tiesse de betteraf. des mouains comme des racines. Il lyi donna l'absolution. El grigne dints malgrès ses mauw souriya au curè sous s'forme de djône qu'il astie avint qu'esse n'esprit s'confonde au tchimps de betterafs
Un jour une égile fut construite non loin de ce petit village là, le curé bénissa le champ et estompa les maux. Une étrange découverte, un grince dents se présenta face au curé, un mêtre cinquante, une tête de betterave, des mains comme des racines, il lui donna l'absolution. Le grince dents malgré ses maux souria au curé sous sa forme d'enfant qu'il était avant que son esprit ne se confonde au champ de betteraves.
Les temps passaient et chaques années au moment de la récolte de betteraves. septembre octobre, Une fête fu donnée en l'honneur de cet enfant qui fut à l'origine du grince dents. La violence envers les enfants est mal. L'enfant cherchait simplement à se venger de ce fermier qui eut tenté de le corriger, mais qui au bout du compte tua l'enfant involontairement lorsque ce dernier tomba au pied de ce champ de betteraves.
Pour commémorer celà, les enfants turbulents ureunt un jour de fête se fabriquant ainsi une étrange tête qu'ils coloriaient afin de se fairent peur dans les champs, tentant même de faire peur aux adultes qui imprudents rôdent sur leur territoire de jeu.
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